J’ai ai marre de taper au clavier n’importe comment, et c’est pour cela que je me suis mis à la dactylographie (au niveau amateur).
La dactylographie, qu’est ce que c’est au juste ?
La Dactylographie, c’est la capacité de taper au clavier à l’aide de ses dix doigts, sans les regarder. À chaque touche correspond un doigt. Il faut par exemple taper la touche J avec l’index droit et la touche Q avec l’auriculaire gauche.
Mais ça sert à quoi ?
La dactylographie permet de beaucoup moins se fatiguer devant un ordinateur :
Au niveau des cervicales, car vous n’avez plus à hocher bêtement pour regarder un coup de clavier, un coup l’écran. Au niveau des poignets et des doigts, car certaines positions dites « à l’arrache » n’utilisent que certains doigts et force les autres à se recroqueviller.
A long terme, la dactylographie permet d’avoir une frappe homogène, précise, et rapide, et de se concentrer davantage sur ce que l’on écrit plutôt que sur les touches.
Mais comment fait-on pour apprendre ce truc ?
Avant toute chose, se munir de patience. L’apprentissage de la dactylographie est plutôt pénible, répétitif, et lent. Je vais présenter les deux outils libres de référence, Klavaro et Ktouch. Tous les deux présentent à peu prêt les même caractéristiques de base :
- Prise en charge de nombreux langages.
- Prise en charge du plusieurs disposition de clavier (azerty ou qwerty).
- Possibilité de la personnaliser.
- Présentation des statistiques détaillées de la progression de l’élève sous forme de graphique.
Klavaro
Klavaro commence par une introduction des bonnes pratiques à suivre, (comment positionner ses mains au repos sur le clavier, quel doigt pour quelle touche etc…).
Concrètement, 3 des 5 niveaux de recommandations étaient écrit en anglais, mais il y a des schémas explicatifs pour ceux qui ne comprennent pas.
Klavaro propose ensuite des cours de base. Cela consiste à travailler l’indépendance des doigts, un peu comme des gammes pour la pratique d’un instrument de musique. Il est donc nécessaire de bien travailler cette étape pour pouvoir taper sans gène.
Le premier niveau de cette étape ne fait travailler que les deux index avec les touches F et J, le deuxième niveau les deux majeurs, et ainsi, jusqu’au niveau 43 vous couvrirez toutes les touches de votre clavier.
Vous comprenez pourquoi je parlais de patience ! ^_^
Une fois que l’on a travaillé la dextérité, on peur s’améliorer autour de 3 critères :
L’adaptabilité
Le principe est simple : Savoir s’adapter à tout type de langage, en devant taper des caractères aléatoires. C’est encore une fois une travail ingrat, bête et méchant. Je n’y vois pas beaucoup d’intérêt, à part pour ceux qui doivent saisir beaucoup de noms propres, ou des références du style « Qjhfz545ae »
La rapidité
Nous arrivons à un travail plus concret : Taper des mots du dictionnaire. Hélas Klavaro prends les mots aléatoirement, et ne prends pas la peine de faire des phrases sensées. Ce qui en découle, c’est de ne plus arriver à s’exprimer correctement après une heure de pratique.
La fluidité
Enfin nous arrivons à taper des textes en français qui ont du sens ! Heureusement qu’il n’est pas nécessaire de finir toutes les étapes précédentes pour exercer sa fluidité de frape. Le petit avantage, c’est qu’en s’exerçant à taper sans regarder, on élargie sa culture, et on a moins l’impression de faire un travail de robot.
Ktouch
Ktouch a une autre approche. Il essai de mêler l’ingrat, l’utile et le fun.
C’est un peu comme le principe de Guitar Hero : On commence avec deux touches, puis si on réussi le niveau (sans trop d’erreur et assez rapidement), on passe au suivant, sinon, essai encore ! Le pire, c’est que si on passe sur un niveau trop difficile, et qu’on fait trop d’erreur, on est rétro-gradé au niveau précédant !
Ça permet d’avoir un logiciel qui s’adapte très bien au niveau de l’élève et à sa progression.
Comme pour Klavaro, un niveau supérieur fait intervenir des touches de frappe supplémentaires. Ainsi, plus on passe de niveaux, plus on a de touches à taper, et donc les mots deviennent peu à peu des mots du dictionnaires.
Il est possible aussi d’ouvrir un fichier texte, et de s’exercer dessus.
De plus, les statistiques de progression sont sympas à lire :
Conclusion
Ma préférence personnelle tend plutôt vers Ktouch. Je trouve qu’il mêle simplement, et de manière efficace les différents points à travailler pour progresser.
Le gros du travail étant l’indépendance des doigts, Ktouch axe essentiellement ses exercices là dessus.
Enfin, le petit reproche que je pourrai faire à Ktouch, est l’absence d’un visuel ou l’on peut rapidement voir quel est le doigt à utiliser pour taper une certaine touche.
Car pour avancer dans la dactylographie, il ne faut pas mémoriser l’emplacement des touches visuellement, mais tactilement.
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